EARL de l’Île Blanche

Favoriser la production d’huîtres de qualité, grâce à des méthodes respectueuses du biotope, dans des parcs de pleine mer. 

Une passion, une reconversion

L’entreprise fondée en 1987 par Alain Violas et son épouse Yannick est installée dans un premier temps dans un garage sur la commune de Trélévern (22). A cette époque, l’élevage se pratique avec le strict minimum : le tri se fait exclusivement à la main, sans l’aide d’aucune machine, et les marées se faisaient avec une plate en bois d’une longueur de 5 mètres.

En 1990, c’est le grand déménagement. Alain Violas achète une parcelle de terrain les pieds dans l’eau sur la commune de Lanmodez face à Bréhat. La zone ostréicole de Lanmodez est née. D’autres hagards fleurissent peu après l’EARL de l’île blanche. Aujourd’hui, pas moins de 6 entreprises sont installées sur cette zone.

Une aubaine pour cet ancien banquier reconvertit et passionné par ce métier : il ne tarde pas à investir dans un hangar, des engins de manutention, des premières machines de base comme un laveur, un crible traditionnel (tri grossier), une cercleuse (emballage de bourriches) et d’un chaland de 8 mètres afin de proposer à ses clients des huîtres de qualité, tout en augmentant son volume et son chiffre d’affaire.

Au fil des années, l’entreprise grandit, les investissements matériels sont de plus en plus nombreux. Le couple Violas embauche un salarié ainsi que son fils Tanguy Violas en l’an 2000 et des saisonniers pour le tournage des poches.

L’histoire familiale se perpétue

En 2011, changement de gérant. Tanguy Violas, fils d’Alain Violas, prend la relève de l’entreprise.

L’EARL de l’île blanche s’équipe en 2012 d’une calibreuse. Cette machine permet de trier au poids les huîtres en un temps record, un investissement permettant de multiplier le volume traité par 4, par rapport au tri à la main, et de proposer des huîtres parfaitement calibrées à nos clients.

En 2016, l’entreprise acquiert un nouveau chaland, beaucoup plus imposant que le précédent (13 mètres de longueur pour 3,5 mètres de largeur), l’ancien chaland ne suffisant plus pour le volume d’huîtres produit. Cela nous permet aussi de faire deux équipes pour travailler nos huîtres dans deux parcs différents .

Cette même année, deux manuscopiques nouvelle génération font leur entrée. Plus maniables et équipé de bras rétractables, ils nous permettent de charger et décharger nos chalands beaucoup plus facilement.

2017 : Acquisition d’un crible en eau. Sa fonction est de trier les huîtres par taille via une trémie qui les déversent sur un lit d’eau de mer. Elles avancent ainsi doucement par un système de vibrations légères sur des grilles successives de tailles différentes . Suivant leur grosseur, elles passent au travers de la grille correspondante et remontent sur des tapis pour les trier plus finement.

Les huîtres les plus grosses sont calibrées directement ou remises à durcir en parc quelques semaines. Les huîtres plus petites sont remisent en poche et repartent grandir à leur rythme jusqu’au prochain tri.

Cet investissement a pour avantage une meilleure qualité de criblage qu’un crible traditionnel, un passage doux pour que les coquillages ne souffrent d’aucun choc grâce à l’eau et un confort de travail accru pour nous .

Aujourd’hui, notre entreprise est reconnue pour ses huîtres creuses au goût bien iodé, mais également pour la qualité de notre travail et le respect accordé au produit sous les mains de ses quatre salariés qualifiés.

Envie de nous rejoindre le temps d’une marée, ou plus si affinités ?
Nous recrutons toute l’année du personnel débutant ou confirmé pour nous aider sur nos parcs de pleine mer.
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